Malgré tout, Garou était un enfant complexé, qui faisait "un blocage avec les filles". La confiance, qu'il a aujourd'hui, n'était pas au rendez-vous : "Physiquement, d'abord, parce que je n'accordais pas d'importance à mon corps. Et mentalement, je me sentais bête d'aller voir une fille alors que c'était écrit sur mon front qu'elle me plaisait." On est bien loin de l'image de séducteur qui lui colle désormais à la peau. Mais aujourd'hui encore, il n'aime pas qu'on le traite de dragueur. "C'est parfois flatteur, mais ça n'a jamais été conscient, chez moi...", avoue Garou, qui assume sa réputation de fêtard : "Tout le monde est comme ça : certains se bloquent, d'autres se laissent aller. Je suis plutôt excessif en tout : le boulot, l'amour... et ça me réussit !"
A 40 ans, Garou a enfin trouvé l'équilibre. Les boîtes, cela ne l'intéresse plus vraiment : "Je n'ai plus ce côté 'chasseur'."S'il ne souhaite pas s'étendre sur la vie privée, Garou fait une révélation : "Je n'aime pas la formule : 'J'ai trouvé le grand amour.' Je préfère : 'Je le vis.' Parce qu'on n'est jamais sûr de rien. Aujourd'hui, tout ce que je peux dire, c'est que je n'ai plus besoin de chercher..."
C'est à nos confrères du magazine Closer que l'interprète du tube Seul s'est confié, revenant ainsi sur la face cachée de son succès. Il indique avec remords : "La plus grande tristesse de ma vie, c'est clairement d'être loin de ma fille souvent. C'est l'affaire que j'ai vraiment plantée..."
Il confiait : "J'essaie de retourner le plus souvent possible à Montréal voir ma fille et cela occasionne beaucoup de dépenses. C'est dur d'être loin d'elle, elle n'a que 11 ans. Il nous arrive de passer cinq à six semaines sans nous voir... Je ne pourrai pas vivre encore longtemps comme ça..."
Néanmoins, bonne nouvelle pour le papa d'une petite Emelie, son père se reconnaît en elle : c'est une fonceuse ! Garou n'espère qu'une chose : "Qu'elle fasse moins de conneries que lui."