"Garou", tout simplement
Garou le Québécois revient aux affaires musicales avec un troisième album, éponyme, qui colle à sa personnalité. La tournée démarre cet automne.
Garou vient de passer pas mal de temps dans son Québec natal. Histoire déjà de s'accorder enfin une pause, lui qui ne s'était plus orctoyé le moindre congé depuis la naissance de sa fille Emelie il y a cinq ans. C'et aussi sur ses terres que Garou a préparé sans stress ce nouvel (et troisième) album solo.
Garou, ce troisième album a un titre éponyme. Vous n'aviez pas d'inspiration?
Si, d'autant qu'il y avait pas mal de chansons qui auraient pu convenir et que j'y développe un véritable thème, celui du temps. Mais cet album s'est fait tellement naturellement, spontanément, facilement qu'on l'a vite associé à l'image de ce que je suis. Et donc mon producteur a émis l'idée de l'appeler "Garou" tout simplement.
Vous avez aussi choisi des chanson qui vous ressemblent?
Tout à fait. Ce sont des chansons qui collent parfaitement à ma personnalité. Je n'ai pas passé de commandes, j'ai choisi parmi 158 titres pour finalement n'en garder que 12 car je voulais garder cette notion de temps, avec le cadran de 12 heures. je choisi des chansons qui me touchent, c'est le bon moyen pour espérer ensuite toucher les gens en les interprétant. Et même si je n'écris pas mes chansons, j'ai l'impression de me les approprier avant de les donner au public.
Il était temps pour vous de retourner au Québec?
Oui, déjà parce que les Québécois me reprochaient de ne pas souvent être là. Ce n'est pas évident de mener une carrière à la fois en Europe et là-bas. D'autant qu'elle a commencé bizarrement. Cé'était en France, avec Notre-Damme de Paris. Pendant 3 ans, je me suis entièrement consacré à ce spectacle et je n'avais donc pas d'identité artistique. Au Québec, on ne me connaissait pas beaucoup. Cet été, je vais faire pour la première fois la tournée des festival. Ce sera une bonne manière de préparer la tournée européenne qui démarre cet automen.
Il y a un nouveau venu sur l'album, qui s'appelle Pascal Obispo...
Oui, c'est la première fois que nous collaborons. Pourtant, nous nous connaissons depuis Notre-Dame et Pascal m'avait déjà proposé des chansons pour mon premier album. C'est cool d'être potes sans pour aurant se sentir obligés de travailler ensemble. Je pensais qu'il était assez dictateur en studio. Et bien finalement non.
Luc Plamondon est toujours bien présent...
C'est le maître, je lui dois tout. Il écrit des mots simples qui veulent dire quelque chose. C'est ce que je recherche. La musique, c'est fait pour être accessible, pour donner, pour rassembler, pour créer une fabuleuse énergie.
Vous n'avez pas peur d'avoir un jour moins de succès?
Mais maison de disques sans doute, mais moi, franchement, non. Le succès d'un album ne se mesure pas seulement au nombre d'exemplaires vendus, mais au nombre de fois qu'on l'écoute. Par contre, si les salles se vidaient, là, je serais assez triste.
On peut dire de vous que vous êtes une star?
Ce n'est pas mon truc. J'ai soif de scène mais je n'ai pas faim de succès à tout prix. Et je ne suis pas un "people". C'est énervant cette étiquette. Et dire qu'il y a une école à la télé où l'on vous donne envie d'être star. Star, ce n'est pas un métier.
Mais dans votre région natale, vous êtes quand même une star...
En fait, c'est assez spécial. Parce que pratiquement tous les gens que je rencontre essaient de trouver un lien avec moi. De parenté, d'amitié... Je me découvre aussi un tas de copains d'école dont je n'avais jamais entendu parler. On veut approcher la vedette, mais d'une façon très familiale. C'est amusant.
Interview: Jean-Marie Antoine
Emelie : moins gâtée que René Charles
Elle a rencontré Céline Dion à 2 ou 3 reprises, mais elle ne sait toujours pas qui c'est. A paques, on était allé bruncher chez Céline à Végas. Elle a jouré avec René-Charles, mais ce sont deux enfants aux univers complètement différents. Le fils de Céline est gâté à fond. Moi, j'essaye de faire attention".