IL EST PLUS FRANÇAIS QUE QUÉBÉCOIS. GAROU ÉTAIT AU ZÉNITH, DIMANCHE, POUR UN CONCERT, OÙ IL A REPRIS SES PLUS GRANDS TUBES MAIS AUSSI CEUX DE QUELQUES GRANDS ARTISTES NATIONAUX ET INTERNATIONAUX.
Le plus Français des Québécois était au Zénith dimanche soir où il a repris ses plus grands tubes et aussi ceux de quelques grands artistes nationaux et internationaux.
Sa voix grave et rocailleuse résonne dans le Zénith. Les projecteurs s'allument, la scène s'illumine et Garou est dans la salle ! Au milieu de ce public qu'il aime tant, il a choisi de commencer son concert. Les spectateurs se ruent vers lui. Il chante Le temps, en descendant tranquillement des gradins, s'arrêtent pour s'asseoir sur la rambarde Tranquillement ? Le service de sécurité est aux cent coups. Le chanteur est assailli par une nuée de mains tendues. Dans la plus grande précipitation, aux pas de course, il regagne la scène, sous une pluie de cris de fans, scandant : Garou, Garou, Garou. Une mise en scène qui correspond bien à l'artiste, à celui qui longtemps a gardé l'étiquette de Quasimodo, le rôle que lui a offert Luc Plamondon dans Notre dame de Paris, et qui le fera connaître en France. « Luc, c'est un véritable visionnaire. Je n'arrive toujours pas à comprendre qu'il ait vu à travers moi la détresse d'un Quasimodo, alors que je chantais la joie de vivre la plus totale. Ça me dépasse », raconte-t-il. Car Garou, ce n'est que générosité. « La vraie musique, elle vient du fond du coeur, du vécu qu'on a, du vécu que l'on se trace », aime-t-il à dire, « J'ai envie de m'ouvrir, de m'étriper et de donner tout ce que je peux à chaque fois, de rendre les gens heureux ».
Celui qui, enfant, rêvait d'être archéologue aime mêler les genres musicaux. Fan de jazz, de swing, armé de sa guitare, d'une trompette ou d'un harmonica, il enchaîne sur les planches quelques grands standards français et américains C'est si bon, La mer, puis quelques grands tubes Comme d'habitude, La belle histoire. Fidèle en amitié, les musiciens de The Untouchables, son second groupe, sont ceux qui l'accompagnent aujourd'hui en tournée.
Je me souviens, Belle, Quand je manque de toi (pour sa petite Emeline de 5 ans et demi), Je suis le même, Seul, Dieu que le monde est injuste, Sous le vent, La rivière de notre enfance Que des tubes que la salle, maintes fois en standing ovation, a repris sans écorcher une seule parole.