Après avoir failli perdre la voix, fin 200, garou revient avec son troisième album et une tournée qui le conduira mardi au grand hall, à tours.
Garou va faire chavirer le Grand Hall
Le chanteur canadien Garou revient sur scène avec un troisième album éponyme aux signatures prestigieuses, Plamondon, Obispo et Goldman en tête. A découvrir mardi soir, au Grand Hall à Tours.
Né sous le nom de Pierre Garand, en 1972, à Sherbrooke, au Canada, Garou se passionne depuis son enfance pour la musique et la guitare. Il fonde son premier groupe à l'âge de 14 ans et décide ensuite de se consacrer entièrement à la musique.
Il commence à donner de la voix sur le bitume comme dans le métro, mais toujours de nuit, ce qui lui vaudra son surnom (Garou, comme les loups-garous). Puis Garou monte la formation blues The Untouchables et se fait de plus en plus connaître.
L'assassinat de son amie Isabelle, en 1996, va traumatiser le chanteur, mais celui-ci continue malgré tout avec la même détermination, Isabelle ayant été celle qui lui a permis, pour la première fois, de se produire sur scène. Garou se doit de ne pas la décevoir.
En 1997, Luc Plamondon le repère et lui propose de camper le rôle de Quasimodo dans "Notre-Dame de Paris". Grâce aux succès de la comédie musicale, Garou se fait connaître du grand public et fait un carton, notamment en France.
Fort de ce triomphe, le chanteur continue sur sa lancée et sort en 2000 "Seul", son premier album qui fait fureur et devient disque de platine (500 000 exemplaires vendus). Après un retour dans les bacs en live, Garou publie, avec l'aide de Luc Plamondon, Jacques Veneruso et Eric Benzi, "Reviens" en 2003.
Après avoir vendu plus de 4 millions d'albums à travers le monde, Garou nous revient avec un album éponyme (sorti en juin 2006) réalisé par Pascal Obispo, Aldo Nova et Tino Izzo. Sans être un album concept, le nouvel opus du Canadien a pris forme avec comme toile de fond une réflexion sur le temps.
Garou s'y interroge sur le temps qui passe, le temps qui court, le temps qui fuit, le temps que l'on savoure. Pour la première fois, le chanteur se laisse à dévoiler un peu de sa vie privée dans "Quand je manque de toi", consacré à sa fille.
Et puis, il y a "L'Injustice", premier extrait de l'album, dont le héros du clip tourné dans les rues de Montréal n'est autre que Patrick Dills, acquitté après quinze ans de prison pour un double crime qu'il n'avait pas commis.